vendredi 30 septembre 2011

Quel Etat en Afrique ?

Quel Etat en Afrique ?
Né vers la fin du Moyen âge en Occident, l’Etat est l’une des plus grandes inventions de l’esprit humain. Modèle d’organisation sociale et politique, l’Etat est une construction qui continue à faire son chemin. De nos jours, même s’il ne parait pas comme l’épuisement de la virtuosité du génie humain, les penseurs se penchent beaucoup plus sur les régimes. Et l’état actuel de la recherche et de l’opinion publique mondiale affirme jusqu’à preuve du contraire que même si la démocratie n’est pas le meilleur des régimes, il est le moins pire.
L’Etat en Afrique est une interrogation !
L’importation de l’Etat, c’est-à-dire, la transposition d’un modèle d’organisation politique dans une géographie africaine avec sa culture millénaire et son sens de l’histoire, semble être une greffe qui n’a pas réussi. Le baromètre de cet état de fait selon les opinions nationales pourrait être la non satisfaction des citoyens. Ceci pose deux interrogations : L’Etat est-il ce qu’il devrait être ? C’est-à-dire, est ce le modèle politique en tant que tel qui pose problème ou c’est les hommes qui sont aux commande de l’appareil. Autrement dit, s’agit-il de la privatisation de l’Etat ?
Les contours de la réflexion tournent autour de la gestion de l’Etat, de l’accession et de l’alternance au pouvoir, de la compétition politique et de ses professionnels, de l’organisation et des institutions de l’Etat en Afrique etc. !
Je vous invite à une réflexion sur l’Etat sous les tropiques !
En hommage au professeur Cheikh Anta DIOP, je le cite : « le génie est une longue sueur ». C’est mon stimulant pour la recherche et la production scientifique !

jeudi 29 septembre 2011

Pourquoi l'hésitation devant l'outil informatique?

Si penser à partir d'un constat est pertinent, en ce qui me concerne, il serait intéressant d'interroger les gens qui, face à l'outil informatique, éprouvent toujours une sorte d'angoisse qui s'exprime par une hésitation.
Cette hésitation, aussi ordinaire soit-elle, parait être à l'origine de la réticence que la plupart des hommes manifestent à l'égard des innovations technologiques. De grès ou de force, de manière consciente ou inconsciente, l'homme, où qu'il soit, est d'une manière ou d'une autre dans la vague visible ou invisible de la mondialisation.
A ce titre, une étude sur les sources profondes de l'hésitation de l'humain dans la manipulation de la machine, serait une grande découverte qui pourrait servir non seulement les producteurs de technologies mais aussi à faire avancer le monde et lever d'une manière remarquable l'hésitation qui est un obstacle non négligeable sur l'apprentissage en particulier ou l'éducation en général.
S'agit-il de la crainte naturelle de l'homme devant l'inconnu? Cette question serait-elle assez philosophique pour ne pas répondre de manière pragmatique à l'attente des professionnels des Sciences de l'éducation ou serait-elle une hypothèse qui handicape la démarche scientifique? S'il ne s'agit pas d'un préjugé qui accorderait trop de place au sens commun, j'aurais eu le mérite d'avoir posé une question que tous ceux en savent plus que moi peuvent répondre. Donc, chers blogueurs, j'attends vivement vos sublimes pensées!